GUINÉE : TRANSITION ET OPPORTUNITÉS DE DÉVELOPPEMENT( par Aimé Stéphane Mansaré)

Quel quotient d’intelligence nationale pour booster le développement national????

« LES GUINÉENS SONT-ILS OBLIGÉS DE RELEVER LEUR QUOTIENT D’INTELLIGENCE NATIONALE POUR MIEUX LIRE LES ÉVIDENCES DE DÉVELOPPEMENT ET CONTRIBUER A FAIRE REUSSIR CETTE TRANSITION DE TOUS LES ESPOIRS ET DE TOUS LES RISQUES? »

De plus en plus le concept de  » QUOTIENT D’INTELLIGENCE NATIONALE » s’impose pour mieux analyser et expliquer les « PARADOXES » du retard économique social et politique irréversible de certains pays dotés d’enormes et stratégiques potentialités mais qui baignent dans une pauvreté long temps irréversible.

Il est de même nécessaire d’utiliser ce nouveau concept de QUOTIENT D’INTELLIGENCE NATIONALE pour aussi mieux comprendre l’émergence rapide de certains pays sans ressources naturelles.

De toute évidence, l’histoire des plus grands succès de développement des peuples nous enseigne que les pays qui se sont en sortis en moins de 2 à 3 décennies ont tous eu la même démarche de fond pour apporter les changements profonds et difficiles et atteindre l’émergence.

Tous ont eu des leaders visionnaires et compétents qui ont eu la possibilité de s’entourer d’une équipe de travail avec des membres expérimentés, patriotes et académiquement bien formés c’est dire compétents.

Dans tous ces pays et avec leur leaders, les libertés et les droits fondamentaux ont été restreints pour permettre certaines mutations difficiles qui mènent vers l’émergence.

Pour moi, plus un peuple affiche à travers ses pensées et attitudes collectives un Quotient d’intelligence nationale élevé plus il lit correctement les évidences cachées qui s’offrent pour mieux stimuler ses dynamiques de développement .

Dans cette odyssée vers l’émergence, les peuples acceptent d’affronter les contraintes et de relever les défis dans la douleur liée aux restrictions obligatoire des droits fondamentaux.

Les peuples intelligents sous la direction d’un leader visionnaire et compétent acceptent et appliquent les consignes de l’exception en les acceptant et les appliquant sous le prisme de la « Carotte » ou du « Bâton » de son leader généralement taxé de dictateur ou sanguinaire avant l’atteinte des résultats de développement.

En général, les grands leaders surgissent dans des situations chaotiques où tous les secteurs vitaux de la gestion de l’Etat et de la vie du peuple sont très deliquescents engendrant la pauvreté, l’insécurité, les inégalités et le déséquilibre écologique.

Dans ce contexte de chaos généralisé, même si les richesses sont bien produites avec des conséquences sur la croissance économique, le partage équitable fait défaut et le plus souvent moins de 20% de la population en jouissent au grand dame de la majorité du peuple.

Cependant quand le leaders ayant une grande vision surgit avec la volonté de changer la situation initiale en situation souhaitée par tous, il y a une contingence inéluctable à observer absolument. D’abord le leaders doit être compétent ou doit avoir la capacité de s’entourer d’une équipe compétente c’est-à-dire des personnes imbibées 1-d’intégrité, 2-de connaissances techniques avérées et 3 d’expériences prouvées.

Si une seule de ces grandeurs manque à un membre de l’équipe du leaders,les conséquences seront catastrophiques.

L’une des fautes fatales qu’un leaders peut commettre lors d’une transition ou que ses proches lui font commettre, c’est de privilégier la jeunesse , le diplôme et minimiser l’expérience et l’intégrité.

Quand on croit et dit ouvertement et officiellement qu’il n’y a pas d’école d’expérience c’est déjà un indice d’échec qui foule au sol la COMPÉTENCE qui induit l’expérience, l’intégrité et la connaissance technique.

Aussi, il faut préalablement expliquer au peuple qu’une TRANSITION n’est pas une période normale pour qu’elle s’accommode mécaniquement aux principes d’un État de droit normal.

Les exemples du RWANDA, DE SINGAPOUR, DU GHANA qui sont perçus comme des cas d’école de réussite ont bien eu leur début d’appel à la pause stratégique pour les acteurs de la presse et ceux sociopolitiques avant la dictature positive qui a apporté des changements difficiles et profonds.

Pour moi, ces leaders et les peuples qui les ont accompagnés ont eu un QUOTIENT D’INTELLIGENCE NATIONALE très élevés pour accepter les temps de pause stratégique nécessaire en s’associant au leader pour planifier et mettre en oeuvre la politique de redressement retenue.

En Guinée, les acteurs et le peuple ont du mal à accepter et accompagner sincèrement et inconditionnellement le leaders.

Mais le leaders et son équipe ont un déficit réel de compétence pour stimuler correctement la solidarité agissante, innover profondément en alignant les métiers de la républiques sur les vrais problèmes à résoudre avec technicité induite.

Par exemple, 80% des ministères et leurs organigrammes traditionnels devraient disparaître cette fois pour laisser la place à quinzaine de secrétariat techniques avec des mandats axés sur les priorités de la transition.

Dans cet ordre d’idées, on aurait des secrétariats techniques cordonnés par des techniciens spécialistes secondés par des responsables de programmes, des délégués techniques, des chargés de suivi évaluation.

Il faut savoir que les organigrammes orthodoxes qui gèrent les départements ministériels depuis l’indépendance sont malades et ne peuvent plus porter le développement du pays.

Le leaders guinéen aurait à l’image de SINGAPOUR créé un CNRD composé de toutes les catégories de Guinéens parmi les les plus compétents.

Les problèmes de la Guinée auraient pu être identifiés, priorisés et planifiés selon une durée normative qui serait celle de la transition.

Il faut que les guinéens sachent que cette transition de tous les risques et de tous les espoirs est une véritable OPPORTUNITÉ DE DÉVELOPPEMENT du pays long temps sinistré

Bien-sûr que oui les GUINÉENS SONT OBLIGÉS DE RELEVER LEUR QUOTIENT D’INTELLIGENCE NATIONALE A L’IMAGE DES PAYS COMME LE SINGAPOUR, LE GHANA, LE RWANDA ETC .

IL FAUT QUE LES GUINÉENS SACHENT D’AVANTAGE MIEUX LIRE LES ÉVIDENCES DE DÉVELOPPEMENT EN CONTRIBUANT A FAIRE RÉUSSIR CETTE TRANSITION DE TOUS LES ESPOIRS ET DE TOUS LES RISQUES.

En dépit de tout ce qui précède,je voudrais conclure qu’une transition est toujours douloureuse et ne s’accommode pas toujours au respect stricte des principes d’État de droit.

Aussi bien les acteurs de la presse que ceux sociopolitiques et économiques ainsi que la population doivent retravailler avec le CNRD pour revoir les priorités, créer de nouveaux organes de la transition, planifier et remettre en oeuvre les priorités qui définiront dans l’intérêt du développement du pays la vraie durée de cette transition.

Chacun de nous guinéens sommes en partie responsables des mutations que connaissent cette transition.

Aucun guinéen ne met effectivement le bonheur du peuple de Guinée en priorité et chacun défends un agenda caché lié a ses intérêts.

Que ALLAH sauve ce pays et cette transition pour qu’elle réussisse à accoucher d’une Guinée émergente et forte pour porter et exercer une démocratie de développement irréversible.

Aimé Stéphane MANSARE.
SOCIOLOGUE

Expert consultant en Sciences Sociales du développement.

Directeur Général du CERFOP au Conseil National de la Transition GN organe législatif de la transition( CNT ) GUINÉE

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