Société Civile: le Réseau Afrique Jeunesse de Guinée (RAJGUI) plaide pour la promotion et la protection des Droits des personnes en migration en Guinée
C’est à son siège national situé à kipé dans la commune de Ratoma que le RAJGUI a organisé un panel sur la promotion et la protection des Droits des personnes en migration en Guinée.
Cette rencontre placée sous la présidence de l’Honorable Alpha Abdoulaye Diallo, président de la commission finance, économie et développement durable du Conseil National de la Transition, en même temps président du conseil d’administration du Réseau Afrique Jeunesse de Guinée.
Dans son discours d’ouverture l’honorable Diallo après avoir remercié l’ensemble des participants à ce panel, a rappelé l’objectif central du RAJGUI qui est d’informer et de former les jeunes de Guinée sur les questions de développement. Il a ensuite mis l’accent sur les résultats obtenus par ce réseau en terme du développement personnel et de représentation des jeunes dans les instances de prise de décision.
Abordant le thème de migration, Dr Alpha Abdoulaye Diallo mettre l’accent sur l’importance de la migration dans la découverte de nouveaux horizons et surtout la nécessité de protection des personnes en déplacements dans les pays européens et maghrébins. Il a enfin rappelé les conventions que la Guinée a ratifié dans le cadre de la promotion et de la protection des Droits des personnes en migration en Guinée.
Il a enfin interpellé les jeunes présents à ce panel au courage et à la formation pour leur développement personnel.
Les trois panelistes ont tour à tour exposé sur le cadre juridique au niveau national, régional et international. Les migrants au service des communautés de base, a ce niveau, le paneliste a parlé du pacte national et d’un cadre de consultation sur la migration. Il a ensuite parlé des obstacles que les migrants rencontrent dans l’accès aux services sociaux de base dont la santé; l’éducation et l’état civil. Il aussi parlé des dispositifs mis en place dans l’accueil des migrants en République de Guinée. Notamment, la prise en charge psychosociale, l’éducation, l’accès à travail décent.
Enfin, M. Mohamed Diallo a, à son tour parlé de l’intégration des migrants de façon générale et leur accès aux documents de l’état civil. Il a abordé ce sujet sur deux volets: l’intégration des étrangers en Guinée et la réintégration des guinéens de retour de la migration.
Au premier niveau, l’intégration des migrants étrangers en Guinée n’est pas un problème. Quant à la réintégration des migrants guinéens de retour au pays, cela dépend de la capacité financière et matérielle de ce migrant de retour. Leur accès au travail est également un véritable obstacle.
Un débat entre les migrants et les panelistes a mis fin à cette rencontre.