« Jeune Afrique », la Guinée, les manipulations et les inventions
Jouer les Cassandre au moyen d’élucubrations dont il a seul le secret, est devenu depuis plusieurs mois la raison qui nourrit l’obsession fielleuse d’un journaliste à la plume aussi souillée que démonétisée. Mu d’une détermination résolue d’assombrir tout ce qui touche à la République de Guinée depuis l’avènement au pouvoir des Forces de Défense et de Sécurité, réunies au sein du Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD), dirigé par le Général Mamadi Doumbouya, « Jeune Afrique », sous l’influence de François Soudan, proche ami de l’ancien président Alpha Condé, revient à la veille de la date commémorant la rectification institutionnelle (dans quelque quatre mois) sur des éléments qu’il interprète à sa manière, contribuant ainsi au dénigrement du parcours de notre pays au cours des trois dernières années.
Estimant que l’entente entre le Général Mamadi Doumbouya et les populations guinéennes a vécu, « Jeune Afrique » assure avec acrimonie que « la température de la lune de miel qui avait commencé de façon plutôt torride est largement retombée, et les Guinéens ont un peu la gueule de bois… »
Résilience et solidarité des populations
Si de telles situations tristes n’empêchent pas monsieur François Soudan et ses rédacteurs de « Jeune Afrique » de continuer la vie comme si de rien n’était, habitudes culturelles obligent, il n’en est toutefois pas de même en Afrique, en général, et en Guinée, en particulier. Non, l’heure n’est pas aux sorties d’étreintes entre le Général Mamadi Doumbouya et les populations, encore moins aux bains de foule hilarants, mais plutôt à la solidarité et à la résilience face aux épreuves difficiles. La résilience et la solidarité ont été prouvées par les populations qui ont apporté leur soutien moral, financier et matériel aux victimes ainsi qu’aux sinistrés de l’incendie du dépôt de carburant et lors de tous les événements tragiques vécus par la Guinée au cours de ces dernières années.
Si dans la culture de monsieur François Soudan, les drames nationaux sont des occasions de réjouissances enrobées de saillies et de calembredaines potaches, il n’en est pas de même chez les Guinéens et dans leur culture. Les appels à la mobilisation et à la solidarité lancés par le Général Mamadi Doumbouya lors des situations déplorables, et qui ont massivement été suivis par les Guinéens, prouvent que le lien entre le Chef de l’État et son peuple est loin d’être rompu.
« Jeune Afrique », ou devrais-je écrire ‘’Jeune à fric ‘’, un journal habitué aux oboles des palais africains, François Soudan ou ‘’François dans sous ‘’, journaliste à la réputation douteuse, arrimé aux plus offrants, et son fantoche de correspondant en Guinée doivent savoir que la Guinée, loin d’être un îlot de prospérité isolée , fait aussi face aux difficultés liées aux multiples crises qui secouent actuellement non seulement l’Afrique, mais également tous les États du monde, dont la crise en Ukraine et la chute des prix des matières premières ne sont pas des moindres.
La Guinée ne pouvait échapper à ces crises qui ont considérablement sapé les efforts de croissance dans le monde entier. Malgré tout, contrairement à plusieurs pays voisins qui bénéficient d’appuis extérieurs, la Guinée a su faire des efforts dans son cadrage macroéconomique et s’imposer comme une bonne élève des institutions de Bretton Woods.
La Guinée reste débout