Peut-on encore faire confiance aux anciens ministres devenus politiciens ? Se demande Aliou Badra Cheickna Koné ?

Il est légitime de s’interroger sur la place que les anciens ministres de Guinée, aujourd’hui reconvertis en politiciens, occupent dans le débat public. Comment accorder notre confiance à ceux qui, pendant des années, ont eu l’opportunité d’agir pour le bien du pays, mais qui, pour la plupart, ont laissé des bilans marqués par l’inertie ou l’incompétence ?

Ces figures, bien qu’ayant échoué à imprimer un véritable changement lorsqu’elles étaient aux commandes, continuent aujourd’hui de vouloir nous convaincre de leur crédibilité et de leur capacité à transformer le pays. Pourtant, leurs discours manquent souvent de substance et d’autocritique. Ils s’érigent en donneurs de leçons, oubliant que leur propre héritage est entaché d’occasions manquées et de promesses non tenues.

Qu’ont-ils réellement laissé derrière eux ? Où sont les traces tangibles de leurs actions ? Les infrastructures modernes, les réformes audacieuses, ou encore les institutions solides qu’ils auraient pu bâtir ? Le silence de ces réponses en dit long.

Malgré cela, certains continuent de leur prêter une oreille attentive, comme si leurs paroles pouvaient compenser leur absence d’actes. Cette attitude révèle un problème plus profond : l’amnésie collective et le manque de renouvellement de notre classe dirigeante.

Il est temps pour la jeunesse guinéenne, porteuse d’espoir et de changement, de cesser d’écouter ces anciens cadres qui ont eu leur chance mais qui ont échoué à écrire un nouveau chapitre pour la nation. La Guinée ne peut avancer qu’en se libérant de ces figures du passé pour se tourner vers des idées nouvelles et des leaders capables de relever les défis de demain.

Badra Aliou Cheickna Koné 

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