Mon analyse autour de la requête introductive de la FEGUIFOOT auprès de la CAF
La polémique entourant la requête de la Fédération Guinéenne de Football (FEGUIFOOT) auprès de la Confédération Africaine de Football (CAF) met en lumière des enjeux importants sur l’intégrité sportive en Afrique.
En l’espèce, la FEGUIFOOT conteste l’élimination de la Guinée par la Tanzanie, affirmant que cette dernière a violé l’article 47 du règlement de la CAF, qui sanctionne sévèrement les actes de manipulation de matchs.
Selon l’esprit de l’article 47: « Pour toute erreur administrative en matière d’enregistrement des joueurs, l’association nationale concernée sera suspendue à l’édition suivante de la CAN et son équipe sera éliminée de la compétition si cette dernière est toujours en cours » fin de citation.
Alors on comprends que toute équipe ou individu impliqué dans la fraude ou la manipulation de matchs risque la disqualification et d’autres sanctions rigoureuses. La FEGUIFOOT forte de ces prétentions, demande donc une enquête de la part de la CAF afin d’examiner les circonstances de l’élimination de la Guinée et pour prendre les mesures correctives nécessaires.
Cette affaire déclenche des débats passionnés parmi les acteurs et amateurs du football africain, mettant en lumière l’importance de la transparence et de l’équité dans le sport. La réponse de la CAF, qui promet une enquête approfondie, est déterminante pour rétablir la confiance et assurer la justice dans cette affaire.
Espoirs possibles de requalification :
1. Reconnaissance de la violation : Si la CAF reconnaît que la Tanzanie a effectivement violé l’article 47, il y a une possibilité de disqualification de la Tanzanie, ce qui pourrait permettre une requalification de la Guinée.
2. Preuves solides : Si la FEGUIFOOT fournit des preuves convaincantes et irréfutables des infractions commises par la Tanzanie, cela renforcerait la crédibilité de leur requête et augmenterait les chances d’une décision favorable.
3. Appui international : Le soutien d’autres fédérations et instances internationales de football pourrait exercer une pression sur la CAF pour qu’elle prenne une décision juste et équitable.
Obstacles probables à la requalification :
1. Délai de traitement : Les procédures d’enquête et de prise de décision peuvent être longues, ce qui pourrait retarder toute action corrective et affecter les délais de préparation pour les prochaines compétitions.
2. Preuves insuffisantes : Si la FEGUIFOOT ne parvient pas à fournir des preuves suffisamment solides, la CAF pourrait rejeter la requête, ce qui limiterait les chances de requalification.
3. Impact politique : Les décisions de la CAF peuvent parfois être influencées par des considérations politiques et diplomatiques, ce qui pourrait compliquer la situation et affecter l’impartialité de la décision.
En somme, cette situation met en avant les défis liés à la gouvernance et à l’équité dans le football africain, et la décision de la CAF est scrutée avec une grande attention par l’ensemble de la communauté sportive. Malgré les obstacles, le Syli National peut revenir plus fort grâce à des efforts concertés, une meilleure gestion diplomatique et un soutien indéfectible des Fédérations et instances étrangères. Affaire à Suivre !
Par Lancinet Fankama KEITA
Juriste Chroniqueur
Fankamalancine@gmail.com