Le Président de l’URTELGUI: “Ces radios du côté de Kankan étaient en faute, les autorités sont dans leur droit de mettre un terme”

Les radios Bouré FM, Baraka FM et fraternité FMont été fermées ce lundi 07 octobre 2024 à Kankan par l’Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPT) , le président de l’union des radios et télévisions libres de Guinée (l’URTELGUI) a pris la parole chez nos confrères de l’émission Scanner de Cavi media ce lundi, 06 octobre pour apporter des précisions sur cette situation qui fait tache d’huile dans la cité. Dans son intervention, Aboubacar Camara a tacitement reconnu que ces médias émettaient en toute inégalité à Kankan. Selon lui, elles n’avaient ni l’autorisation ni des documents administratifs pouvant leur permettre d’installer leurs relais dans la ville de Kankan. Par conséquent, les autorités sont dans leur droit de mettre fin à cette situation.
« Il faut d’abord dire que sur les quatre radios citées l’URTELGUI a trois membres. Il s’agit de la radio Bouré FM, de la radio Baraka FM et la radio fraternité FM. Ce qu’il faut retenir à ce niveau sait que la Bouré FM est une radio légalement constituée dont la radio source se trouve à Siguiri. Donc l’autorisation qui a été donné à cette radio c’était d’émettre à Siguiri. Concernant la radio Baraka FM c’est aussi une radio légalement constituée dont l’existence légale se trouve du côté de Kindia. Donc concernant Kankan il faut reconnaître que ces deux radios étaient dans une procédure de mise en place d’un relais. Un relais qui avant avant l’installation à besoin quand-même d’un certain nombre de procédure notamment l’autorisation au niveau du ministère de l’information et de la communication après l’ARPT pour la mise à disposition de la fréquence mais aussi la Haute autorité de la communication. Donc aujourd’hui il faut reconnaître qu’après avoir pris langue avec les responsables de ces différents médias notamment le PDG de la radio Baraka FM il nous a expliqué qu’il était dans la procédure de mise en place d’un relais du côté de Kankan. La radio Bouré FM qui est à Siguiri était dans la même procédure. Mais il faut reconnaître qu’à date ces radios n’ont pas eu l’autorisation de rémission à Kankan. Donc la décision des autorités s’inscrit dans ce sens. »
Le président de l’URTELGUI a en suite affirmé que certains responsables de ces médias ont confirmé de n’avoir reçu aucune autorisation d’installer leurs relais à Kankan. Par contre, ils ont entamé des démarches qui n’ont pas abouti pour le moment.
« Le PDG de la Baraka FM a été catégorique c’est vrai ils sont dans la procédure de mettre en place un relais à Kankan mais ils n’avaient pas encore eu l’autorisation et il n’a pas non plus donner l’autorisation à son coordinateur qui est à Kankan de mettre en place ce relais et essayer même de le faire fonctionner. C’est le même son de cloche du côté de Bouré FM. Le PDG dit qu’il est dans la procédure mais il n’a pas encore eu l’autorisation et le coordonnateur qui se trouve à Kankan n’a pas reçu le mandat de commencer à émettre. C’est dire que justement aujourd’hui ces radios du côté de Kankan étaient en faute, les autorités sont dans leur droit de mettre un terme parce que ne pas le faire c’est inciter les autres qui peuvent se retrouver à Kankan de se permettre de commencer à émettre sans l’autorisation. Donc aujourd’hui l’information officielle est que ces médias sont officiellement fermé comme relais du côté de Kankan mais derrière ces médias n’avaient encore eu l’autorisation de s’installer du côté de Kankan en terme de relais. Les démarches sont en cours mais elles n’avaient pas encore abouti », a-t-il précisé.
A la question de savoir s’il n’y avait lieu d’avertir les promoteurs de ces médias avant de procéder leur fermeture, la réponse du président de l’URTELGUI est catégorique, il n’y a pas d’avertissement en pareille situation. Selon lui, la loi autorise l’ARPT de dementeler les équipements de tout média qui s’installerait en violation des textes réglementaires.
« A ce stade de l’infraction on n’a pas besoin d’avertissement, la loi vous dit lorsqu’une radio émet dans une façon illégale l’autorité n’a besoin de vous avertir nullement. Et quand on vient on devrait directement démanteler les installations et acheminer à l’ARPT. Quand l’ARPT découvre une radio illégalement installée dans une localité ils n’ont seulement faire l’arrêt mais on récupère l’ensemble des équipements et on procède à l’arrestation des personnes qui se trouveraient en studio », a indiqué Aboubacar Camara, président de l’URTELGUI.
Aboubacar Babadi Camara

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