Ministère de la Jeunesse et des Sports : locaux fermés en raison de loyers impayés
Ce lundi 22 juillet, les portes d’une direction du ministère de la Jeunesse et des Sports, sise à Kaloum, ont été fermées, empêchant ainsi l’accès aux travailleurs. La raison invoquée : le ministère n’a pas réglé un loyer impayé depuis plus de deux ans, selon l’administrateur de l’immeuble abritant cette direction, qui s’est exprimé sur avenirguinee.org.
« Le motif de la fermeture est le non-paiement de loyer. Le ministère de la Jeunesse et des sports nous doit plus de deux ans de loyer. Chaque fois que nous déposons les factures et tentons de rencontrer les responsables, nous sommes constamment repoussés. Il est difficile de collaborer avec de telles institutions étatiques », a déploré Sylla Fodé Abass.
Il a expliqué par la suite que la décision de fermeture des locaux fait suite à plusieurs démarches infructueuses : « Nous avons rencontré le ministre il y a trois mois et il nous avait assuré qu’il allait effectuer le paiement, mais cela n’a pas été fait. Après une longue attente, nous avons finalement décidé de fermer les portes. Désormais, aucun employé du ministère de la Jeunesse n’aura accès à ces locaux. Les arriérés s’accumulent en milliards de francs guinéens », a-t-il souligné.
Sylla Fodé Abass a ajouté : « L’entretien de cet immeuble engendre des coûts importants. Si le client ne paie pas, cela complique sérieusement notre gestion financière ».
L’administrateur a affirmé qu’il n’envisage pas de rouvrir les locaux tant que les arriérés de loyer ne seront pas réglés par le ministère de la Jeunesse et des Sports.
Cette situation de non-paiement de loyer par le ministère de la Jeunesse et des Sports, qui a conduit à la fermeture de locaux administratifs, ternit sérieusement l’image du pays. Chaque année, d’importants moyens sont alloués au fonctionnement de ce ministère, mais le non-respect des obligations financières vis-à-vis des bailleurs prive l’administration de ressources essentielles pour ses activités. Cette affaire souligne la nécessité d’une gestion plus rigoureuse et transparente des finances publiques, afin d’éviter de telles situations préjudiciables à la réputation nationale.