CAN 2024: la Tunisie joue sa survie face à l’Afrique du Sud

Dernière de son groupe E, la Tunisie est obligée de battre l’Afrique du Sud pour aller en 8e de finale de la Coupe d’Afrique, ce mercredi, 18h TU à Korhogo.

Les « Aigles de Carthage » sont au bord de l’élimination. Après avoir totalement raté leur entrée en matière et offert à la Namibie (1-0) la toute première victoire de son histoire à la CAN, ils n’ont pris qu’un point contre le Mali (1-1). « On n’a pas le choix face à l’Afrique du Sud », a résumé le sélectionneur Jalel Kadri au micro de beIN Sports. « Après la défaite face à la Namibie, on a joué un meilleur match à tous les niveaux face au Mali », a-t-il assuré.

Parmi les satisfactions, on trouve le milieu Hamza Rafia – ce dernier a marqué le 100e but des Aigles de Carthage en Coupe d’Afrique –  et le « boss » Youssef Msakni (101 sélections, 23 buts).

L’Afrique du Sud s’est rebifée

 À 33 ans, le capitaine de la Tunisie a rejoint Rigobert Song (Cameroun) et André Ayew (Ghana) en disputant une huitième CAN (l’Égyptien Ahmed Hassan a participé à huit Coupes d’Afrique mais n’a pas joué une minute en 1996, sa première).  Cette expérience doit servir pour un match « sous le signe de la victoire et rien d’autre que la victoire », selon la formule de Kadri. Mais gare à l’Afrique du Sud, qui s’est rebiffée.

Après une entrée manquée contre le Mali (2-1), les « Bafana-Bafana » (les Garçons) ont rasé leurs voisins namibiens (4-0). Themba Zwane, que son sélectionneur belge Hugo Broos jugeait « trop vieux » à 34 ans, a signé un doublé, et Percy Tau s’est racheté contre la Namibie de son penalty raté contre le Mali à 0-0.

Un nul suffirait à l’Afrique du Sud pour passer, au moins parmi les meilleurs troisièmes, avec 4 points.  Par le passé, les deux équipes se sont affrontées quatre fois en Coupe d’Afrique, pour deux victoires chacune, dont une aux tirs au but pour la Tunisie en 2000 pour la 3e place (2-2, 4 t.a.b. à 3).

Mais les Bafana-Bafana ont remporté le plus important de ces duels, la finale 1996 (2-0) à Johannesburg devant Nelson Mandela.  Cette fois, la terre d’Hannibal aimerait que l’histoire soit de son côté au pays des « Éléphants ».

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