Dialogue pour un retour à l’ordre constitutionnel : Le parti d’Alpha Condé donne sa réponse suite à la « main tendue » du Gouvernement…

Après  la remise du rapport du dialogue politique inter-guinéen au Président de la Transition, le Gouvernement a appelé les absents ,  à venir autour de la table du dialogue. Parmi ces formations politiques, on note  les trois cadors de scène politique à savoir: le RPG arc-en-ciel,  l’UFDG,  l’UFR et leurs alliés des forces vives qui avaient opté pour la politique de chaise vide face aux concertations organisées en fin 2022. Ces trois formations politiques considérées comme étant plus représentatives du pays, exigent un dialogue inclusif supervisé par la Communauté internationale.

« Il faut qu’ils viennent participer au dialogue pour exposer leurs divergences. Il n’y a pas d’autres alternatives », indique le porte-parole du Gouvernement. Comment cet appel est-il accueilli dans les rangs de l’ancien parti au Pouvoir ? Le RPG arc-en-ciel est-il prêt à saisir cette main-tendue ?  Marc Yombouno, membre du bureau politique de l’ancien parti présidentiel, a indiqué le RPG arc-en-ciel n’a jamais refusé le dialogue, mais il y a des préalables.

« Nous avons répondu à toutes les invitations du Premier ministre avant qu’il n’y ait un petit blocage avec les facilitatrices. Aussi nous avons eu des échanges avec les religieux, le RPG arc-enciel a toujours participé à ces rencontres.

C’était pour faire en sorte que toutes les parties prennent en compte les préalables qui allaient amener à une participation inclusive et active dans le cadre du dialogue.

Mais il vous souviendra que ces préalables, sur une dizaine, vous-mêmes, faites le décompte de ceux qui ont été respectés. Peu d’entre eux ont été levés.

Par rapport à la libération des prisonniers politiques, il ressort que plusieurs chambres de la Crief ont décidé de délibérer pour la libération de nos cadres, mais une certaine autorité au nom du procureur, bloque la chose.

Vous voyez encore la dernière décision de la Cédéao qui, impérativement, demande les autorités judicaires de libérer nos cadres, cela n’a pas été le cas. Et cela fait partie de nos préalables. On n’est pas contre les procédures de justice, mais on a dit que me droit soit respecté jusqu’à leur culpabilité« , martèle M.Yombouno, ancien ministre et membre du bureau politique du Rpg arc-en-ciel.

Le Gouvernement reste ferme sur sa position. Il se dit ouvert, certes, à un dialogue avec tous les acteurs, mais sans préalables. « Quand il s’agit de la Guinée, il n’y a pas de conditions qu’il faille poser », tranche le porte-parole du Gouvernement.

Aissata  Bangoura

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